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TECHNIQUES PHOSPHENIQUES

CLASSIFICATION DES EXERCICES INITIATIQUES

EXERCICES INITIATIQUES
Classification des exercices initiatiques permettant de saisir l’ordre dans lequel ils doivent être pratiqués en fonction du temps dont chacun dispose.

LE MIXAGE PHOSPHÉNIQUE est comme la “sauce” qui doit arroser tous les exercices, et, autant que possible, il faut l’associer à l’ensemble de ces pratiques.

Il y a quatre groupes d’exercices en dehors du Mixage Phosphénique :

  • les balancements,
  • les tensions statiques,
  • la respiration rythmée,
  • la convergence oculaire.

Ces quatre groupes se subdivisent eux-mêmes en deux. Il y a un groupe à part pour les balancements (les rotations), et un autre pour les trois autres exercices.

Les tensions statiques, la respiration rythmée et la convergence sont fondées sur le retournement vers l’intérieur d’une activité d’habitude dirigée vers l’extérieur. Par exemple, pour la tension statique, le point d’application de la force, d’habitude dirigé vers l’extérieur comme lors de la marche, sera là reporté à l’intérieur du muscle (retrouver les sensations des muscles des jambes lorsque celles-ci étaient en mouvement).

Pour la respiration rythmique, il y a également un retournement vers l’intérieur. Dans la respiration ordinaire, l’inspiration est courte et l’expiration se divise en deux parties : expiration rapide et expiration lente, pratiquement une rétention. Donc, la rétention est entre l’expiration et l’inspiration dans le cycle normal, tandis que dans les respirations à but spirituel, la rétention est entre l’inspiration et l’expiration.

Dans la convergence oculaire, l’axe du rayon visuel, d’habitude dirigé vers l’extérieur, est retourné vers l’intérieur. Il y a donc un retournement vers l’intérieur d’activités dirigées d’habitude vers l’extérieur.

Dans les balancements, on projette les hémisphères cérébraux vers “l’extérieur”. A tel point que l’on peut se demander si ces exercices de balancements font vraiment partie du même ensemble initiatique que les trois autres. Or, on passe du cortex, surface du cerveau, à la périphérie, par des renversements à tous points de vue. L’hémisphère droit du cerveau correspond à la partie gauche du corps ; s’il y a une lésion dans la circonvolution frontale ascendante droite, c’est dans la région gauche du corps qu’il y aura une paralysie. La région inférieure du corps correspond à la région supérieure du cerveau.

Par exemple, s’il y a une lésion dans la pariétale droite, c’est du côté du pied gauche qu’il y aura une insensibilité. La région postérieure du cerveau correspond à ce qui est en avant dans le corps. Par exemple, la région occipitale correspond à la vue, aux yeux, alors que les régions latérales correspondent aux oreilles. Donc, ce qui se trouve à droite dans le cerveau correspond à ce qui est à gauche dans le corps, ce qui est en haut à ce qui est en bas, en arrière à ce qui est en avant.

Il y a une loi de renversement qui rappelle un peu la symétrie par rapport à un cercle. Or, renverser un renversement équivaut à retrouver le premier mouvement. C’est pourquoi l’ensemble fait partie de la même technique, du même principe initiatique, car on renverse les activités du corps dans convergence, respiration rythmique, tensions statiques, et l’on retrouve un mouvement centrifuge au niveau des hémisphères puisqu’il y a à nouveau renversement. Cela indique que les balancements forment un groupe à part spécialement important, car ce sont les seuls exercices qui s’appliquent à la masse cérébrale, c’est-à-dire à l’organe de la conscience, tandis que les autres s’y adressent indirectement. Ce sont au fond les principaux.

Cela signifie que, si l’on ne dispose que de très peu de temps, il faudra faire seulement des exercices de balancements associés au Mixage. Si le temps manque, c’est le balancement latéral qui correspond à l’exercice du soir (l’enfant se balance de droite à gauche avant de s’endormir), tandis que le balancement antéro-postérieur correspondra au matin (l’enfant se balance ainsi d’avant en arrière pour achever de se réveiller).

Si l’on dispose de davantage de temps, pendant les exercices de balancements, on passe de l’un à l’autre suivant son inspiration. Je rappelle une expérience qui se trouvait au Palais de la Découverte ; un fil non tendu se trouve sur une horizontale, deux balles qui pendent, dont l’une que l’on balance, très vite son énergie va passer à l’autre balle, et celle-ci va se mettre à se balancer. Si l’on balance la première à angle de 45° sur la corde, l’autre balle, au bout de quelques instants, se balancera dans le plan perpendiculaire, et, si l’on attend, au bout d’un certain temps, une balle va décrire un cercle, l’autre une ellipse ; ainsi, si l’on fait une séance de balancements un peu longue, on devra suivre la direction de l’esprit, qui tend à un moment à choisir un genre de balancement, à un moment un autre genre.

Supposons qu’au contraire on dispose de tout son temps, par exemple en vacances ou si l’on est à la retraite, nous ordonnerons les exercices de la façon suivante.
Lorsque l’on s’endort, on perd d’abord conscience de ses pieds, puis cette perte de conscience remonte entre les deux yeux progressivement, où l’on a l’impression d’être conscient très longtemps. Lorsque l’on se réveille, avant même d’avoir ouvert les yeux, on a l’impression d’être bien réveillé entre les deux yeux, à la base du front, dans la région susorbitaire qui correspond à l’œil de Shiva.

Si, à ce moment-là, on se demande où sont ses pieds, il faut les remuer pour en reprendre conscience. Donc, on s’endort de bas en haut par rapport à une verticale, c’est-à-dire des pieds vers la région susorbitaire, médiane, et on se réveille dans le sens inverse. Ceci réfléchit le mouvement des corps invisibles, qui, classiquement, tendent à se détacher du corps physique durant le sommeil.

Ainsi, l’ordre des exercices le soir sera :

  • balancements,
  • tensions statiques,
  • respirations,
  • convergence,

tandis que le matin c’est l’inverse ; avant même d’avoir ouvert les yeux, on converge sous les paupières, puis on profite de la relaxation du sommeil pour faire de la respiration, puis on termine par les tensions statiques. Mais, même si l’on prend d’autres exercices, il y a toujours intérêt à établir une symétrie entre les exercices du soir et ceux du matin. Par exemple, si le soir on fait un examen de conscience par voie rétrograde, commençant par le dernier souvenir et remontant vers le premier, le matin on fera au contraire un petit plan de la journée. Chaque exercice doit être fait au moins trois quarts d’heure.

  • balancements latéraux et tensions statiques : exercices du soir,
  • respiration rythmique, profitant de la relaxation du sommeil et avant d’avoir mangé : exercices du matin.

Si l’on dispose de peu de temps, mais que l’on désire faire tous les exercices, on peut établir un roulement, sans toutefois s’accrocher à un seul exercice, car ils sont complémentaires les uns des autres.

Les tensions statiques agissent surtout sur la volonté, les résolutions, tandis que la convergence oculaire agit sur la pensée, la concentration de l’esprit. Il ne faut donc pas rester localisé à un exercice, mais établir un roulement. Dans la journée, il ne faut pas manquer l’occasion de relancer les rythmes intérieurs par de légers mouvements de tête par-ci par-là pour entretenir l’oscillation du point de concentration.

Pour encore plus d’informations voir le
“Yoga de Deux Secondes”.

EXERCICES INITIATIQUES

Balancements

Tensions statiques

EXERCICES INITIATIQUES

Respiration

Convergence

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